Valentine est née au Japon et grandit en France avec l’influence des cultures orientales et occidentales.
Attirée depuis sa jeune enfance par la danse, le Breakdance lui sourit en 1998. Étudiante en psychologie, les lieux publics et les gares vides lui servent de terrains de jeu avant d’intégrer la Cie Black Blanc Beur (1ère compagnie de danse hip-hop française).
De Paris à Rotterdam ou Los Angeles, Bgirl Valentine affronte des centaines de Bboys et s’en tire avec les honneurs, jusqu’à décrocher un titre de vice-championne du monde au BOTY en 2004 ainsi qu’une victoire au We Bgirlz en 2007. Elle collabore avec plusieurs compagnies de danse internationales (Montalvo/Hervieu, Par Terre, Farid Berki, 6ème Dimension, etc.) et monte sa propre compagnie « Uzumaki » pour chorégraphier un solo : Sadako-2011, un duo : JE suis TOI-2014 et un quatuor : #MMIBTY- 2018 où elle mélange breakdance et Voguing. Elle continue sa recherche sur le bgirlism avec BE.GIRL- 2020/21, une pièce pour 5 b.girls.
Inspirée par les traditions asiatiques et le modernisme européen, Valentine mène une carrière entre battles, performances et chorégraphies.
Elle enseigne et rend à la nouvelle génération son expérience nourrie par ses voyages dans le monde et sa recherche constante de l’évolution du mouvement.
Valentine Nagato-Ramos © Paul Belêtre
Valentine Nagato-Ramos © Rstyle
Se dit Bboy ou Bgirl un garçon ou fille qui danse le Breakdance, l’une des premières danse issue de la culture hip-hop, début des années 70 dans les quartiers défavorisés de New-York.
A l’époque, lors des Block Party, DJ Kool Herc se rendait compte que la piste de danse atteignait son paroxysme à certains passages d’une chanson où ne sont présentes que les lignes de basse et la ligne de batterie. Il décide donc de jouer ces passages en boucle. Pour ce faire, il utilise 2 tourne-disques et met le même disque sur les 2 platines. Il passe ainsi d’un disque à l’autre, répétant un même passage qui s’appelle un break, ou breakbeat.
Le Breakdance se caractérise par des mouvements plus ou moins vifs, saccadés, fluides, proches du sol et acrobatiques, en rythme avec cette musique pêchue. C’est une danse qui est aussi associée à une image et une énergie masculine de par ses mouvements techniques (grandes phases/Power moves comme tourner sur la tête (headspin) ou des coupoles (windmills), des positions arrêtées plus ou moins à l’envers (les Freezes), ainsi que de rapides jeux de jambes et d’appuis (les Pass Pass ou Footworks et Toprocks) qui demandent agilité et tenue de corps pas vraiment féminines. Or, depuis les débuts de cette danse, des femmes la pratiquent...
Outre, la technicité du breakdance, il y a un côté très instinctif que les jeunes et/ou parents apprécient : marcher à 4 pattes, se retrouver dans une position arrêtée, jambes en l’air sur un compte précis donne un aspect drôle et léger, mais aussi un sentiment de surpassement de soi (on en est capable !)
Le stage proposé sera basé sur l’écoute musicale, primordiale dans le Hip-hop.
En passant du top-rock (pas de préparations avant de descendre au sol) aux footwork (jeux de jambes très rapides) jusqu'aux «freeze » (position arrêtée), le bboying sera abordé de façon ludique et entrainante. Cette danse paraissant inaccessible au premier abord, Valentine la rend facile et compréhensible autant pour les enfants que pour les seniors.
Entraînés par la breakeuse Valentine Nagata-Ramos de la Cie Uzumaki, les participants s'approprient les pas, le rythme et les figures au sol caractéristiques du Breakdance. Comprendre que le corps peut s'étirer, se courber, tourner ou sauter, c'est aussi comprendre que la création du mouvement peut être infinie.
Valentine Nagato-Ramos © Paul Belêtre